Pourquoi ce site ? Uniquement pour de bonnes raisons !
D’abord, parce qu’un splendide hasard nous a fait croiser la route de Patxi, le 30 août 2003 sur TF1. Nous n’avions jamais regardé la Star Academy, par manque d’intérêt pour la variétoche. Mais ce soir-là, je devais écrire un billet pour la page télé de mon journal, et il n’y avait rien d’autre à se mettre sous la dent.
« Badaboum ! » Coup de cœur, flash, prémonition – appelez ça comme vous voulez. Un candidat nous accroche entre tous : Patxi. Par-delà les apparences, nous décelons en lui un tempérament, un grain de voix, une émotion, une personnalité différente et plutôt atypique, un réel potentiel artistique.
Ce n’est certes qu’une impression. On va donc suivre l’émission, par curiosité et intérêt. A l’époque, elle n’a pas mauvaise presse. Et atteint des sommets de popularité. En dépit de tout ce qui dégoûte (ou fascine certains) dans la télé-réalité, c’est quand même alors une école du spectacle. Avec de vrais cours, de vrais profs. Et des candidats qui sont là pour apprendre et faire de leur mieux. Bien sûr, la production essaie d’imposer un scénario, manipule, teste, évolue suivant les vents changeants de l’audience. Mais tous les « staracademyciens » (quel mot horrible !) apprennent quelque chose : l’exigence, le travail, la manière de poser sa voix, de se dépasser.
Et Patxi confirme, de semaine en semaine… Parce qu’il est très doué, il va loin. Mais pas trop, évitant ainsi de se faire piéger par le système : l’album formaté sorti dans l’urgence pour profiter de la surexposition médiatique, l’obligation de figurer – parfois comme simple potiche – dans tous les produits de la chaîne.
Grâce à son élimination en demi-finale, Patxi va pouvoir réaliser son rêve d’auteur-compositeur interprète. En utilisant sa notoriété temporaire pour forcer des portes à s’entrouvrir. Mais en reprenant tout de zéro, avec l’humilité témoignée avant lui par un Brel ou un Brassens. Les petites salles à moitié pleines, les bars des Francofolies de Spa, les modestes festivals de la France de province, celle qui ne frime pas et accueille avec sympathie les nouveaux talents – à des années-lumière des stupides a priori parisiens.
Et voilà la juste transition pour introduire notre seconde motivation principale : aider Patxi parce qu’il le vaut bien – d’autant qu’on l’a rencontré entre-temps et qu’on a pu appprécier ses qualités humaines. Donc lutter contre les étiquettes, la désinformation, la bêtise et le snobisme. Dans des forums d’abord, et aujourd’hui dans un site. Un site de « fans » - mais un site de qualité, avec des « fans » de qualité. Un site qui répond aussi à une carence. Notre ambition est d’être un lieu de référence, où toutes les infos sont vérifiées et exactes, les propos extraits d’interviews de Patxi en notre possession.
Réparer les erreurs d’une communication parfois mal comprise ou curieusement interprétée, recadrer, ramener à l’essentiel, à l’artiste, à son œuvre : voilà notre but. Et rendre à Patxi ce qui lui appartient, parce qu’on lit et on entend vraiment trop de conneries.
Dans ce site où il reste de nombreuses sections à achever, dans un petit site annexe qui s’attachera à décrypter l’aventure de Patxi à la Star Academy, dans notre nouveau forum, nous mettrons notre énergie et notre expérience au service d’une idée forte : donnez donc sa chance à Patxi ! En l’écoutant sans préjugés, en faisant fi des étiquettes et des modes, en percevant la différence éclatante entre un artiste-artisan et un produit formaté créé par des as du marketing, des rois du buzz, des manipulateurs en tous genres.
Ainsi, au final, vous serez seul juge. En pleine connaissance de cause. Sans personne pour vous souffler ce qu’il est de bon ton d’écouter ou d’admirer, de bouder ou de mépriser. Vous jugerez sur pièces. Vous seul. Ce qui n’est pas si courant aujourd’hui.
JL